Le sainte-lucie a d'autres noms : prunus mahaleb pour les scientifiques, faux merisier pour d'autres...

Originaire d'une aire allant de l'Europe au Moyen-Orient, on le cultive surtout pour ses fleurs très parfumées ainsi que pour la dureté de son bois. C'est un bon porte-greffe pour les fruitiers également. Adulte, le sainte-lucie peut atteindre 8 à 10 mètres de hauteur. Il produit de minuscules cerises rouges ou noires, plutôt symboliques pour nous, mais très appréciées des oiseaux...

Le nôtre est déjà fleuri depuis deux semaines, il risque donc de ne plus l'être pour le prochain "Printemps de Durcet" ! Voilà deux ou trois photos pour nous en souvenir...

- 1 à 3 : Balade sur la voie verte du côté du Grais et rencontre inopinée avec deux fans des Beatles...

- 4 : Deux "cousins" bretons près de Quimperlé...

Bernard Chardon (1927 - 2024) a rejoint le peloton des amis disparus...

Sa vie ne se résume pas à deux dates entre parenthèses tant elle fut riche et multiple : prêtre en exercice jusqu'à un âge avancé, assurant le service religieux de ce qu'on nomme encore en Mayenne "sépulture"", artiste-peintre parallèlement (on parle de 5.000 toiles !), explorant toutes les nuances de cette activité : huile, pastel, crayons, céramique, vitrail, etc. L'oeil pétillant de malice, heureux comme un gamin découvrant sa boîte de couleurs ou sa panoplie de "petit chimiste"...

Occasionnellement, Bernard pouvait aussi vous gratifier d'un poulet rôti fermier ou d'une brioche "maison" ! En passant, une remarque laudative sur un poème de Bobin ou un livre d'Erri de Luca, une critique admirative concernant un peintre chinois, son étonnement renouvelé sous les branches du paulownia, ses souvenirs avec Lecorbusier, compagnon d'études qu'il appelait tout simplement "Corbu"...

- Un livre à conseiller, celui de Pierre Selosse, chez Siloë :

https://www.fnac.com/a2203598/Pierre-Selosse-Bernard-Chardon

"...Lui qui peignait des toiles vivantes de couleurs, ses pinceaux l'auront entraîné vers la lumière..." (F-D. T.)

La question se pose, de plus en plus tôt dans le mois :

Est-ce que c’est par hasard que madame Fauchée commande souvent du paleron ?

- Allons bon, nouure, un mot avec deux "u" qui se suivent, c'est plutôt rare, non ?

- Oui, c'est rare, mais cela existe... Essayons de trouver la bonne proposition dans ce continuum :

1- nouure = c'est un mot-valise, composé de deux éléments, "nou" et "ure". On l'emploie uniquement dans le domaine footballistique quand un aurochs (autre nom de l'ure) vient batifoler à travers le camp Nou, le stade de Barcelone. Avouons que ça n'arrive quand même pas tous les jours !

Exemple : Le camp Nou peut accueillir près de cent mille spectateurs, mais à notre connaissance, jamais Midge Ure n'est venu pour un concert et c'est bien dommage. (Les journaux)

2- nouure = autre mot-valise, basé sur le nom de famille "Nou" (environ 388 personnes nées en France portent ce nom) et "Ure", rivière de France, affluent de l'Orne.

Exemple : Il est rarissime que Nicéphore Nou vienne pêcher dans l'Ure, il préfère tremper son fil dans l'Eure.

3- nouure = nom féminin, il désigne : 1- ce qu'on appelle en dermatologie l'érythème noueux observé dans les cas de rachitisme. 2- synonyme de nouaison en botanique. 3- le fait de relier les fils sur un métier à tisser.

Exemple : Il est encore plus rarissime (est-ce possible ?!...) qu'un individu présentant des nouures aux poignets et aux chevilles candidate pour un stage de formation chez un pépiniériste dont l'épouse s'exerce au métier à tisser à ses moments perdus. (Bulletin E.N. Rapports de stages classés par années bissextiles.)