Bon, je vous propose aujourd'hui un document assez extraordinaire écrit par un ami (merci à lui !) racontant le jour où il a reçu sa première injection du vaccin contre le covid... C'est du vécu de l'intérieur et ce n'est pas vraiment triste !...
JE ME FAIS VACCINER CONTRE LE COVID 19
Après de laborieux efforts pour trouver une place afin de me faire vacciner contre le Covid 19, j’ai pu enfin décocher un rendez- vous, réservé en priorité aux seniors de plus de 75 ans. Ce n’est pas à Créteil où j’habite mais dans un centre de vaccination à Paris, à environ une heure de métro.
Ce centre se situe dans le grand hall d’un petit centre commercial dont l’activité est temporairement suspendue suite aux dernières mesures de confinement décrétées par le gouvernement dans l’effort d’enrayer la propagation de la pandémie. Après vérification et inscription à l’accueil, suite à laquelle on me donne un petit formulaire de santé à remplir, je suis dirigé vers un des dix boxes de vaccination, de dimensions environ 3mX3m, séparés entre eux par des parois en toile blanche.
Là, m’attendent autour d’une table, un vieux docteur avec un ordinateur et une jeune infirmière avec un plateau où sont posées des seringues, fioles et différents produits sanitaires. Le docteur rentre dans l’ordinateur mes informations personnelles inscrites sur le formulaire, me demande, avec une certaine désinvolture, quelques détails sur les médicaments que je prends, puis fait signe à l’infirmière qu’elle peut me piquer. Elle me demande d’une voix douce sur quel bras je veux être piqué, me regarde avec un bienveillant et discret encouragement (à ce que je crois deviner). Dans ma tête, soudain je me vois encore très ‘classe’ en apparence et plein de vigueur, il ne pourrait pas être autrement pour pouvoir mériter, malgré mes cheveux blancs, un regard aussi sympathique et compréhensif de la part d’une jeunette! Tout le contraire de cette vieille à la maison qui ne cesse de ronchonner, me critiquant tout le temps, sur tout et sur rien !
‘ C’est terminé Monsieur’, perdu dans mes vagues élucubrations je ne m’aperçois même pas qu’elle a fini de me vacciner, je ne sentais rien, aucune douleur, même pas un picotement, c’est dire quelle douceur, quel professionnalisme! Je me lève et les remercie. En quittant le box, je crois toujours voir son adorable visage m’accompagner, avec son charmant sourire, un peu amusé.
Jusque-là, tout s’est bien passé, cela a pris au total que 15-20 minutes peut être. On me guide à un grand espace avec la consigne de s’y reposer assis 15 minutes au moins, en prévention d’une éventuelle réaction indésirable.
C’est vraiment bien organisé et pensé, pour les vieux de santé fragile surtout, mais à mon avis un peu superflu pour quelqu’un en forme comme moi. Mais bon, le règlement c’est le règlement, il faut bien obéir, on ne sait jamais, il se peut qu’on risque des amendes aussi, 135 € ce n’est pas rien pour un petit retraité …
Seulement voilà, après quelques minutes, il me semble que j’ai un peu du mal à respirer, mon cœur semble battre plus rapidement. Tout à coup il y a eu comme un flash dans ma petite cervelle. Oui bien sûr, j’ai suivi à la télé un tas de Docteurs, Professeurs, spécialistes de tout bord débattre sur les vaccins et médicaments, ils affirment que pour mettre au point un nouveau vaccin, il faut généralement de 5 à 7 années au moins. Ce vaccin Pfizer, de type ARN Messager d’une toute nouvelle technique, n’a même pas un an, les Labos pharmaceutiques nous utilisent sûrement comme cobayes pour tester gratuitement leurs produits! En plus, en me remémorant le formulaire, il me semble d’avoir lu, sur la ligne choix du vaccin, marqué à côté du nom Pfizer, un autre nom un peu bizarre, quelque chose comme Covinarty ou Comanarty. C’est certainement une sous marque réservée aux sous races, comme celle d’origine asiatique, ce qui n’est pas étonnant depuis que les médias ont signalé plusieurs faits de racisme anti jaune, les Chinois et assimilés sont mis au pilori pour être considérés comme la cause de cette pandémie maléfique qui s’est propagée depuis Wu Han en Chine et a déjà fait déjà plus de deux millions de morts dans le monde.
Je respire de plus en plus mal, mes mains blêmissent, mon front devient moite, mon cœur s’emballe, ma vue se trouble, la tête me tourne, je décide d’aller voir l’infirmière de garde, assise près de la sortie. ‘ Madame, je crois avoir un problème, je ne me sens pas bien, à bout de souffle’. La respectable dame en blouse blanche se lève, ajuste ses épaisses lunettes, me dévisage lentement de la tête aux pieds. ‘Est-ce que vous pouvez enlever vos masques pour voir ?’
C’est à ce moment- là que je me suis aperçu et me souviens d’avoir porté 2 masques sur le visage !
C’est que, à l’arrivée au centre de vaccination, j’ai pensé que la probabilité d’attraper les microbes ici est élevée vu que le temps de passage serait peut-être long, surtout dans un milieu fermé, au milieu de beaucoup de gens à problème de santé, en contact rapproché avec les personnels sanitaires porteurs potentiels de virus car probablement tous détachés des hôpitaux. Donc, par sage précaution, j’ai mis un masque FFP2 au-dessus du masque médical classique, avec en plus un morceau de papier mouchoir imprégné de 2 gouttes d’huile d’eucalyptus comme filtre supplémentaire ! (la médecine traditionnelle chinoise indique que ces huiles essentielles peuvent déboucher le nez et pourraient être efficaces contre les agents pathogènes). Ce sont ces 3 couches épaisses de filtre hermétiques qui perturbent ma respiration normale après un certain temps, en empêchant le gaz carbonique de s’échapper.
Tout redevient normal quand je reporte un seul masque médical comme à l’habitude. Je suis soulagé et me réjouis d’avoir encore la chance de ne pas être tombé dans les pommes au Centre (surtout devant les infirmières !) et sujet ainsi à la risée du monde sur les médias et réseaux sociaux qui ne manqueront pas, le lendemain, de se moquer d’un vieux Chinetoque un peu gaga et nosophobe !
Avril 2021
N.Anh