La chanson date de 1980. Intitulée "Deux minutes fugitives", elle fut écrite et interprétée par Gilbert Laffaille. Elle évoque une actualité qui pourrait sembler d'une autre époque...
Et pourtant...
you tube
La chanson date de 1980. Intitulée "Deux minutes fugitives", elle fut écrite et interprétée par Gilbert Laffaille. Elle évoque une actualité qui pourrait sembler d'une autre époque...
Et pourtant...
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Des nouvelles qui demandent confirmation :
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Note : les "parrains" de ces deux appellations ont été volontairement anonymés...
Petit détour par le jardin public de Bayeux pour voir un vieux hêtre planté en 1860...
Il pose problème aux spécialistes car il est à la fois pleureur et tortueux... (cf. photo 1)
Respectable et respecté, remarquable et remarqué, c'est un magnifique vieillard qui n'attend plus que votre visite...
(Cette dernière recommandation s'adresse en priorité à Morgan et Jean-Louis...)
Vous connaissez Clo' je pense...
(Bon, je résume pour les nouveaux/nouvelles : voisine amie, impliquée dans "le printemps de Durcet", artiste polymorphe, cordon bleu, etc. etc.)
Elle vient de peindre une toile pour son petit-fils Léon que je vous propose de découvrir ci-dessous...
On a beaucoup parlé de ce livre qui est passé tout près du Goncourt et du Fémina...
Lot de consolation appréciable : il a obtenu le Goncourt des Lycéens 2018 !
- L'auteure, Alice Zéniter, bien que seulement trentenaire, présente déjà un solide parcours d'écrivaine, jalonné par de nombreux prix littéraires...
- Le livre, "L'art de perdre", est paru en 2017 aux éditions Flammarion.
C'est un excellent roman dans lequel Alice Zéniter aborde un sujet délicat : l'histoire d'une famille de harkis (probablement la sienne) sur trois générations.
D'abord à travers celle d'Ali, le grand-père, oléiculteur installé sur un village de crête, dans les montagnes de Kabylie. Ancien combattant de l'armée française pendant la deuxième guerre mondiale, il se retrouve contraint de rejoindre la France avec sa famille au moment de l'indépendance de l'Algérie...
Ensuite, la deuxième partie s'articule autour d'un des fils, Hamid, son enfance, sa jeunesse et sa révolte. Itinéraire difficile, voire douloureux, de camp de transit en camp de regroupement, pour "atterrir" un jour dans une barre de H.L.M., quartier du Pont-Féron, à Flers, dans l'Orne. Après des études réussies, Hamid réussit à s'intégrer dans la société française et devient fonctionnaire de l'administration. Mais il coupe les ponts avec sa famille et s'installe avec sa femme Clarisse en région parisienne...
Enfin, la dernière partie met en scène Naïma, représentante de la troisième génération, dont le parcours se confond avec celui de l'auteure. Au terme de brillantes études supérieures, elle devient responsable d'une grande galerie d'art contemporain. C'est pour des raisons professionnelles qu'elle est amenée à se rendre en Algérie où elle pourra "boucler la boucle" familiale...
Bref, un livre intelligent, riche, dense (plus de 500 pages !) qui a le mérite de donner la parole à des gens mal dans leur peau, le cul entre deux chaises, haïs par les Algériens qui les considèrent comme des traîtres et tout bonnement ignorés voire méprisés par les Français ("La France se coud la bouche en entourant de barbelés les camps d'accueil."). Livre des silences familiaux et de l'impossible recherche identitaire des racines, des origines... Une écriture toujours juste, travaillée, souveraine, qui nous entraîne dans le sillage de personnages odysséens, avec du coeur et de la chair...
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"L'art de perdre" : ce roman est un chef d'oeuvre. (IsabelleIsapure, Babélio)
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Bon, sachez-le, ce mot est complètement inventé...
Tranquillisez-vous, voici cependant trois propositions :
1- mofatine : nom féminin, étym. du maori "mofa"(= glouton) et "tine" (= infini) ; ce mot désigne un poisson d'aquarium de petite taille très fidèle et très familier. Omnivore, il a la particularité d'être un "nettoyeur" hors-pair qui dévore tout ce qu'il trouve dans les bacs.
Exemple : "- Dis donc, Byron, tu devrais changer l'eau de ton aquarium, on a bien du mal à voir le poisson rouge...
- Non, non, je vais plutôt acheter une mofatine pour qu'elle nous débarrasse de tout ce qui traîne..."
(extrait de Martine à la plage.)
2- mofatine : n. f. médicament vendu sous la forme de comprimés ou de suppositoires, très utile en cas d'allergie aux contre-indications les plus courantes.
Exemple : "Vous avez du mal à supporter votre traitement médical ? Faites une cure de Mofatine pendant une soixantaine de jours, cela ira tout de suite mieux."
(Publicité des laboratoires Placebox)
3- mofatine : (prononcez mow-fat-agne) célèbre gâteau des îles Féroé, dont la recette s'est enrichie de génération en génération.
Exemple : "- C'est curieux, Milou, ce dessert m'a l'air suspect. Le menu indique "Mofatine sur son lit d'écrasées de solanacées" et je ne vois pas de crème anglaise...
- Ouaf ! ouaf ! tu es trop méfiant, Tintin. Moi, je vais tout manger. Tu me donnes ta part ?..."
(extrait de : "Tintin perd le Nord.")
Pour le prochain "Printemps de Durcet", on trouvera sur le "Chemin des Poètes" un poème de Francis Ponge : Le cageot...
Pour les impatient(e)s, le voilà :