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11 décembre 2007 2 11 /12 /décembre /2007 05:16

Je retarde sans doute par rapport à l'actualité des livres... Voilà pourtant un petit bijou, Edmond Ganglion & fils, de Joël Egloff, chez Folio, dont je vous recommande la lecture, "les yeux fermés", si je peux oser cette audacieuse image...

L'histoire est d'une grande simplicité : dans un petit village finissant, les employés des Pompes Funèbres attendent patiemment le client... Les personnages me font un peu penser à ceux de Steinbeck dans Tortilla flat, pour ceux qui connaissent...

De l'humour à toutes les pages et une philosophie de la vie bien appétissante...

Une phrase ou deux pour patienter : Saint-Jean était un de ces villages où les chiens s'appelaient Rex et les chats Minou, où l'église se trouvait "Place de l'Eglise" et la mairie "Place de la Mairie"...

Il y a deux personnes absolument indispensables en ce bas monde. La sage-femme et le fossoyeur. L'une accueille, l'autre raccompagne. Entre les deux, les gens se débrouillent.

Le corbillard silencieux arrivait en roue libre, tous feux éteints. Delphine montait, Molo démarrait et ils s'en allaient.../... Avant de repartir, Molo lui parlait. Elle se taquinait les lèvres avec une épingle à cheveux, mais elle ne l'écoutait pas et ne répondait jamais. Elle n'était pas fâchée, juste sourde et muette...

(photo de gauche : blog le monde, à droite : clin d'oeil italien)

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1 décembre 2007 6 01 /12 /décembre /2007 05:10

 Bien sûr, vous connaissez tous ce livre de John Steinbeck Des souris et des hommes (éditions Folio) ou bien le film ou encore le DVD...

Personnellement, je l'ai lu une bonne vingtaine de fois et je vous assure que si je le relis encore parfois, c'est parce que j'espère toujours qu'à la fin du livre, Lennie Small ne mourra pas...

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23 octobre 2007 2 23 /10 /octobre /2007 04:10

Dans la famille Delerm, je demande le père, Philippe de son prénom, auteur de la fameuse "première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules". Il récidive avec bonheur dans le texte court, le coup de pinceau rapide et juste, avec "La tranchée d'Arenberg et autres voluptés sportives", chez Panama.

Une page et demie, deux, rarement trois, pour "rendre" un souvenir lié au sport. Un détail infime grossi plusieurs fois au microscope de la mémoire. Cyclisme, football, rugby, tennis, athlétisme, etc. Les champions de la discipline bien sûr, mais aussi les anonymes. Un petit côté "je me souviens" de Pérec, en plus étoffé quand même.

Juste un extrait : ... " Les sauteuses en hauteur.../... portent souvent des noms slaves, l'idée de blondeur leur va bien, et celle d'une maigreur sublimée qui devient la beauté parfaite. Mais il y a des lianes brunes aussi, qui ôtent leur bandeau juste à la fin du saut, secouant leur chevelure quelques secondes, pour nous faire croire qu'elles sont de jolies jeunes femmes comme les autres. Mais personne n'est dupe. Lorsque l'on sait voler aussi longtemps, on ne fait que semblant de vivre sur la terre."

(Photo de la tranchée d'Arenberg - site letour -)

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22 septembre 2007 6 22 /09 /septembre /2007 04:30

Voilà un livre "délicieux", à consommer sans modération... N'y cherchez pas des conseils de jardinage, mais plutôt des propos pleins de malice et des notations poétiques... C'est à la fois drôle et tendre... 

Deux ou trois phrases picorées au hasard :

"Il y a cent manières de se créer un jardin : la meilleure est encore de prendre un jardinier."

"Le ver de terre n'a pas de reins, lui."

" Il va de soi qu'au premier coup d'oeil, vous ne voyez du jardinier autre chose que son derrière : tout le reste, tête, mains et pieds, se trouve au-dessous."

" ... la fierté maternelle n'est rien devant l'orgueil et la vantardise d'un amateur qui a vu un de ses cactus fleurir."

 

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12 septembre 2007 3 12 /09 /septembre /2007 08:12

Extrait de Fred : Le noir, la couleur et lavis (éditions Dargaud).

Un peu d'humour noir, voire fantastique...

Parallèlement à la série des Philémon, Fred a réalisé des albums de dessins très poétiques comme  Le petit cirque ou Le corback aux baskets.

Allez, je vous mets une deuxième image... (si ça marche !) 

Quelques précisions : sur la pancarte du premier dessin, il est écrit : "Don de "Farces et attrapes" 125 grande rue..."

+ légende du deuxième : "Prince Vaillant profitant de sa retraite."

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2 août 2007 4 02 /08 /août /2007 02:42

148- Je sais qu'à chaque instant, une bonne partie de l'humanité attend. Un ami, une lettre, la nuit, rien...

210- Je sais que si j'étais facteur, je ne pourrais m'empêcher de lire les cartes postales.

78- Je sais que je n'ai pas retenu le nom du type qui a écrit : "Les Chinois tombent de vélo en souriant !"

428- Je sais que j'ai pensé à acheter une grosse boîte d'allumettes pour la cuisine alors que j'étais convaincu que j'allais oublier.

90- Je sais qu'on peut se représenter précisément cet insecte qui glisse sur l'eau du bout des pattes sans pour autant en connaître le nom.

Voilà. Il y en a 469.

C'est un livre d'Ito Naga, intitulé Je sais et publié aux éditions Cheyne, collection Grands Fonds.

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19 juin 2007 2 19 /06 /juin /2007 06:39

Une B.D. étonnante et drôle avec un antihéros, cow-boy complètement atypique, mais qui connaît les codes du genre... "Cabossé" par la vie, il en veut à la terre entière et ronchonne sans arrêt... - Et Dieu, dans tout ça ? - Justement, il est là aussi, (Satan fera également quelques passages remarqués) avec l'ambition affichée de redonner un minimum de conscience à cet affreux de Lincoln. Cela ne va pas être facile...

Pour ceux qui aimeront, pas de chance : il y a quatre tomes !

(Les références : Olivier, Jérôme et Anne-Claire Jouvray : LINCOLN - éditions Paquet).

   

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11 mai 2007 5 11 /05 /mai /2007 00:36

Même s'il est surtout connu comme romancier, Hubert Mingarelli est avant tout poète (cf. Le secret du funambule, chez Milan).

Une rivière verte et silencieuse (Le Seuil) est un court roman qui se lit "comme du beurre", c'est-à-dire très facilement. Pratiquement pas d'action dans ce livre, et pourtant, on est tout de suite "accroché" aux deux personnages avec lesquels on est en empathie (c'est comme ça qu'on dit ?). J'avoue que j'ai freiné pour ne pas tourner trop vite la dernière page...

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27 avril 2007 5 27 /04 /avril /2007 23:02

Et même deux !

- Le ciel pour couverture, la terre pour oreiller, de Ferdinand Stoces, aux éditions Picquier poche.

- Neige sur la montagne du Lotus, même auteur et même éditeur.

Deux  "pavés" pour aller voir ailleurs en poésie et voyager dans l'espace et le temps.

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