Aujourd'hui, je vous invite à aller faire un tour du côté de chez Gil*, un ami avec lequel nous avons partagé quelques bons moments autour du théâtre et de la chanson, au Maroc, à Oujda plus précisément (dans les années 80)...

Gil a plus d'une corde à son arc : musicien, chanteur, compositeur à l'occasion, théâtreux, bricoleur génial, etc.

On se limitera pour l'instant à ses talents de photographe. Pour cela, vous pourrez aller voir son site, par ici : http://gigall.jimdo.com/

Et, pour vous mettre en appétit, deux ou trois photos un peu plus bas...

* Plus précisément aussi, du côté de chez Gil et Jacqueline, son épouse...

Merci à Voutch...

Quelques précisions concernant cette deuxième série des automnales :

photo 1 : schizostylis (rouge dit "attendrissant")

2- chêne d'Amérique

3- lilas des Indes

4- poires (Conférence)

5- nèfle

6- châtaignes

7- 8 et 9 : hortensias

(photos prises dans l'arboretum de Joël)

De temps en temps, généralement vers quatre ou cinq heures du matin, l'ami Patrick (Joquel) nous envoie des photos et/ou des haïkus en provenance directe du massif du Mercantour...

J'ai opéré une petite sélection pour vous en faire profiter...

1-2-3 : des fleurs qui n'ont pas le vertige...

4 : plus près du ciel.

5- plus près de l'automne.

Voici le haïku correspondant :

Est-ce le brouillard

qui les a coloriés

Patience et lumière

P. J.

6- un mélèze prêt à se faire la malle...

7-8-9 : Aston, la star du Mercantour.

Il reste des photos, on fera une saison 2 !...

Ben oui, c'est l'automne...

Flora fait chauffer le numérique et Guillaume se lâche :

Automne malade

Automne malade et adoré
Tu mourras quand l’ouragan soufflera dans les roseraies
Quand il aura neigé
Dans les vergers

Pauvre automne
Meurs en blancheur et en richesse
De neige et de fruits mûrs
Au fond du ciel
Des éperviers planent
Sur les nixes nicettes aux cheveux verts et naines
Qui n’ont jamais aimé

Aux lisières lointaines
Les cerfs ont bramé

Et que j’aime ô saison que j’aime tes rumeurs
Les fruits tombant sans qu’on les cueille
Le vent et la forêt qui pleurent
Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille
Les feuilles
Qu’on foule
Un train
Qui roule
La vie
S’écoule

Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913