Aujourd'hui, un poème de Roberto San Geroteo :
L'heure du coq
Il faut toujours attendre quelqu'un
qui ne viendra jamais.
C'est une question d'oeil, de nez, de bouche,
de ressemblance, de cheveu
sur un visage paisible
où vient mouiller la lumière
d'une bougie, une seule
sur cette bouteille de vin simulacre
debout dans la nuit
seul loin devant sur un éléphant
gris, on se retourne en plein virage
sur un bon kilomètre, des éléphants gris
des heures ont brûlé pour rien
le jour refait les murs de la chambre
les yeux clos, c'est une question de temps qui passe
sur un visage au moment voulu.
Roberto San Geroteo
(extrait de La machine à se souvenir,
à l'index n° 20)
(a-a-a.blogg.org)
+ Rien à voir : il y a juste 50 ans, le 17 octobre 1961, la police de Papon massacrait des centaines d'Algériens manifestant pacifiquement...