Bon, Fred, le père de Philémon, nous avait bien dit dans "Le secret de Félicien" que la dernière feuille de l'automne devait passer l'hiver sinon, il nous arriverait de gros ennuis, genre fin du monde et tutti quanti...
Eh bien, figurez-vous qu'elle est en ce moment juste au-dessus de la maison, accrochée aux fils d'une toile d'araignée, comme le prouvent les photos ci-dessous...
(Merci à Patrick Joquel et à Laurent Deheppe qui ont favorisé la germination de ce billet...)
Bon, au départ, il n'y en avait qu'un seul pied, en provenance d'un sous-bois de Touraine... Ensuite, les cyclamens se sont abondamment développés, au point d'occuper presque la moitié de la partie du jardin à l'ombre... Une bénédiction plus qu'un problème tant ce tapis de fleurs déguisées en papillons rayonne de couleurs : du blanc classique au rose vif, quasiment violet, en passant par toutes sortes de nuances intermédiaires...
Voici deux ou trois photos à vous mettre sous les mirettes...
Autour du plan d'eau lac de La Ferté-Macé, où nous allons courir marcher (presque) tous les dimanches matins, nous croisons des gens qui foncent, d'autres qui musardent ou qui pêchent... Nous apercevons parfois des canards ou des grèbes qui font des concours de plongeons... Plus rarement un ragondin ou une poule d'eau...
Un troupeau de petites barques blanches aussi, sans doute rattachées entre elles, et qui s'amusent avec le vent. Ce sont les barquettes...
On pense souvent à la Bretagne quand on évoque les hortensias...
Vous en trouverez aussi en Normandie, d'autant plus que nous sommes un peu cousins en ce qui concerne la pluie et que le sous-sol est le même dans les deux régions, celui du massif armoricain, essentiellement granitique...
Il paraît que c'est justement le sol qui commande la couleur de l'hortensia : rose pour les filles et bleu pour les garçons...