C'est un livre très "spécial" que je vous invite à lire aujourd'hui, celui de l'ami Alain Boudet...

Alain BOUDET : Petites bricoles sans protocole, La maison du patient.

C'est par l'intermédiaire de ce livre hors-normes qu'Alain Boudet nous donne de ses nouvelles... Loin de se plaindre ou de sombrer dans le pathos, il réussit à évoquer la maladie dont il est atteint avec du recul, une distance telle qu'elle semble ne pas le concerner directement, comme s'il l'observait d'une autre planète. Entre deux séances de chimio, il tente la poésiethérapie : Le mal est là / pour que je le rejette // Et le poème / pour que je l'accompagne // Que j'accepte son compagnonnage // Le résultat est surprenant : nous voilà plongés à l'intérieur du corps du malade, batailles de globules au programme et combats contre les envahisseurs, un « traitement » très pénible à supporter qui le laisse épuisé, bien proche de « l'essorage ».

Les gravures d'Yves Barré ressemblent à des clichés pris à travers un microscope ou à des cartes d'état-major étalées sur les tables d'un Q.G... Certes grave, la situation l'est, mais Le désespoir n'a pas sa place ici. // Le désespoir, c'est pour les bien-portants. // Un hommage en clin d'oeil à Victor Hugo dont la clinique porte le nom et un autre au personnel soignant accompagnant réconfortant : Les infirmières / sont des libellules / qui rendent tout cafard // impossible. //

- Pratique : livre à commander chez l'auteur (Les petits étangs 72210 Louplande) en échange de 10 euros + envoi : 1.80. Bénéfices reversés à la Maison du Patient.

Un peu de lecture dans "le cahier de Flora" pour découvrir des annonces plus ou moins récentes...

1- petite fiche à l'intérieur d'un paquet.

2- logique, non ?

3- le poteau, "il" va bien, rassurez-vous.

4- arnaque. (envoi d'Yves B.)

5- on espère un peu plus, quand même...

Les plus jeunes d'entre vous ne savent sans doute pas que le "Printemps de Durcet" prend sa source au pied de l'éolienne... (Tiens, voilà une phrase bien sybilline !)

En effet, nous avons démarré l'aventure par des soirées "poésie / chanson / musique" avec, en première partie, un montage mêlant astucieusement les trois éléments. Notre groupe de saltimbanques, "jongleurs de mots et de notes", n'avait pas encore de nom, c'est Tiphaine (notre fille) qui l'a trouvé : "la compagnie de l'éolienne", réduite bien vite en "l'éolienne"...

Il est à noter que les éoliennes d'il y a une trentaine d'années (cf. le dessin d'Henri Gay de la première image) n'étaient pas du tout les géantes d'aujourd'hui. Juste des moyens de puiser de l'eau dans notre bocage, de façon très écologique tout de même...

Bref, je suis mal placé pour parler de "l'éolienne" vu que je dirigeais la petite troupe !... Disons quand même que ce fut longtemps l'élément moteur du "Printemps de Durcet", ce qui n'est pas rien...

 Et merci à toutes et tous, du fond du coeur.

N.B. : vous retrouverez "l'éolienne" et beaucoup d'autres choses encore dans le livre que nous préparons actuellement : "Le Printemps de Durcet" (1986 - 2020) "35 années en poésie"...

Voici un document exceptionnel qui vient corroborer l'audacieuse thèse de l'ami Yves Barré concernant son "paysage normand". C'est à revoir par ici : http://ahoui.eklablog.com/normand-c-est-dit-a177612814

Explications : dans les années 80, (oui, au XX° siècle !), j'avais commis ce collage, bien aidé par Henri Gay, un autre ami peintre... J'ai la faiblesse de penser qu'il s'agit bien de la sous-couche du tableau du gars Yves... Serions-nous alors en train de friser le palimpseste ? Allez savoir...

Ces jours-ci, le blog biloba avait un envoyé spécial au Japon !...

Patrick Joquel a fait un tour jusqu'au Mont-Fuji, comme le montrent ces trois photos...

Un haïku en illustration :

Escargot adagio

escalade

le Mont-Fuji.

(Issa)