Bon, on reprend la route ces jours-ci "pour cause de poésie", comme dirait Gérard Le Gouic...
J'irai donc, à l'invitation de Lydia Padellec, à Port-Louis, dans le Morbihan. Dans un premier temps, fin février, pour le kukaï et dans un second, fin mars, pour la sortie d'un nouveau livre et pour le salon du livre des "Trouées poétiques".
Donc, le 27 de ce mois, on planche sur un concours de poésie pour les jeunes (7 à 17 ans) sur le thème de la "la lune" et le lendemain, ce sera des lectures et autres... (Lydia m'a bombardé "invité d'honneur" !...)
Pour le mois de mars, je vous en reparlerai plus tard...
Le kukaï est une réunion de poètes de haïku, conviviale et ouverte à tous, qui consiste à échanger autour de ce petit poème d’origine japonaise.Vous pouvez apporter trois de vos haïkus.
Ce titre est emprunté à "la langue des oiseaux". Plus de détails par ici http://lalanguedesoiseaux.fr.over-blog.com/hugo-for-ever/
Victor Hugo est un tel monument qu'on peut se permettre de le visiter à tout moment. Il y a toujours des choses à voir et des découvertes à faire...
Exemples avec ces quelques images glanées ici ou là :
1- Les vieux comme moi se souviennent des billets de 500 francs qui, du jour au lendemain, se sont retrouvés avec une valeur faciale de 5 (nouveaux) francs.
2- Plaque (ou tôle) émaillée servant de réclame pour les bouquins de Totor.
Voir Libération : Hugo superstar, ici : http://www.liberation.fr/culture/2011/04/12/victor-hugo-superstar_728528?photo_id=272566
3- Publicité pour un brasseur de Montreuil-sur-Mer. (+ idem avec Jean Valjean)
4- Hugo honoré chez les Caodaïstes, au Vietnam.
5- Victor Hugo Pena, coureur cycliste colombien et seul de son pays à avoir porté le maillot jaune sur le Tour de France.
6- Timbre à l'effigie de Victor Hugo, en 1938.
P.S. : je voulais vous mettre "L'ogre" (ou "Bon conseil aux amants"), chanté par Julos, mais je n'arrive pas à le trouver. Consolons-nous avec les paroles :
Un brave ogre des bois, natif de Moscovie
Était fort amoureux d'une fée et l'envie
Qu'il avait d'épouser cette dame s'accrut
Au point de rendre fou ce pauvre cœur tout brut
L'ogre, un beau jour d'hiver, peigne sa peau velue
Se présente au palais de la fée et salue
Et s'annonce à l'huissier comme prince Ogrousky
La fée avait un fils, on ne sait pas de qui
Elle était ce jour-là sortie et quant au mioche
Bel enfant blond nourri de crème et de brioche
Don fait par quelque Ulysse à cette Calypso
Il était sous la porte et jouait au cerceau
On laissa l'ogre et lui tout seuls dans l'antichambre
Comment passer le temps quand il neige en décembre
Et quand on n'a personne avec qui dire un mot ?
L'ogre se mit alors à croquer le marmot
C'est très simple, pourtant c'est aller un peu vite
Même lorsque on est ogre et qu'on est moscovite
Que de gober ainsi les mioches du prochain
Le bâillement d'un ogre est frère de la faim
Quand la dame rentra, plus d'enfant. On s'informe
La fée avise l'ogre avec sa bouche énorme
"As-tu vu, cria-t-elle, un bel enfant que j'ai ?"
Le bon ogre, naïf, lui dit "Je l'ai mangé"
Or c'était maladroit. Vous qui cherchez à plaire
Ne mangez pas l'enfant dont vous aimez la mère
Victor HUGO.
Petit coup d'oeil dans le rétro ("y'a dix ans", c'est un titre d'une chanson de Béranger) pour nous rappeler un peu l'ambiance des vingt ans du "Printemps de Durcet"...
Les photos sont celles d'Yves et Marinette, merci à eux.
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N. B. : La photo collective devant le chapiteau de la famille Morallès fut bien difficile à réaliser...
Lente poursuite de la mise à jour de ma bibliographie...
En 1988 paraissait "à mots raccourcis" aux éditions La vague à l'âme, livre publié avec l'ami Joël Sadeler*. Préface de Jean l'Anselme et dessins de Pascal Deschamps. 35 francs...
C'est Georges Elisée qui dirigeait "La vague à l'âme" à l'époque. Depuis, nous avons malheureusement perdu sa trace. Georges, si tu regardes ce blog...
Le principe du bouquin est simple : une couleur d'encre pour chaque auteur : le noir pour Joël et le rouge pour moi. (c'est un scoop !)
On essaie de se répondre au fil des pages à travers des thèmes et surtout en partageant une idée commune, à savoir l'humour...
Pratique : ce livre est depuis longtemps épuisé, mais je l'ai quand même aperçu chez "Le-livre" à 19.80 euros et chez Priceminister à 25.80 !
* Faire (rapidement) connaissance avec Joël Sadeler :
Dans cette rubrique "Nom d'un poète !", il arrive parfois de (bonnes) surprises...
Claude Vercey m'avait envoyé la photo ci-dessous : une papeterie Guilbaud, sise à Bordeaux.
Entretemps, je croise la poète (et peintre) Luce Guilbaud au salon jeunesse de Montreuil et je lui demande innocemment si elle n'avait pas quelques poèmes sur le thème du papier à me confier...
Elle vient de m'en envoyer plusieurs, relevés dans ses livres, plus deux ou trois inédits !...
Vous en aurez donc la primeur...
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Signalons au passage que Guilbaud, c'est aussi un aviateur, une entreprise de bâtiment, des viticulteurs, une marque de cheminées, un notaire, une journaliste et, sans doute etc.