(Image Internet : 23eme-vogue.skyrock.com)
Truboise : voilà un mot curieux, dont l'étymologie est sujette à caution.
D'après certains dictionnaires, cela viendrait de "Trub", nom d'une vieille famille de Bâle, en Suisse, qui aurait émigré au XIXème siècle pour la région de
Compiègne, dans l'Oise. D'autres optent pour une origine plus lointaine, peut-être araméo-celtique, conséquence indirecte de l'époque des Croisades : le seigneur Tugdual de Trémazan, vassal du
marquis de la Turballe, s'enfonça dans le pays de Kouch jusqu'en Grande Cataracte, d'où il ramena des épices, de la verveine de Buenos-Aires ainsi que des plantes médicinales censées vaincre la
cécité. En tout cas, c'est à lui qu'on doit la construction de la chapelle plate, invisible à marée haute, à Tréompan, près de Ploudalmézeau, dans le Finistère.
Pour la première photo, chaussez vos lunettes : la truboise est cachée au pied de l'arc-en-ciel... On peut raisonnablement penser que "truboise"
désigne ici un animal si discret qu'on n'en possède aucun portrait ni description digne de ce nom. C'est le premier sens de ce mot.
Pour la seconde, on voit bien qu'il s'agit d'un outil assez proche de la poinçonneuse, mâtiné du casse-noix bergamasque avec arrêt sur image... C'est le deuxième
sens.
(Image Internet : horlogerie-suisse.com)
Cela ne nous exonère pas d'une citation :
"Soazic, passe-moi donc la truboise, j'ai de l'inspiration..."
(Anatole Le Braz, Le grand
pardon.)