godeau (en attendant)

Georges Louis Godeau, (Image Internet : www.florilege.free.fr).

Le poème qui suit est de Georges L. Godeau (poète des Deux-Sèvres du XX° siècle, livre essentiel : Votre vie m'intéresse - éditions le dé bleu -) ; il m'a été envoyé par Yves qui se doutait bien qu'il me ferait plaisir. Il ne s'est pas trompé... Je le partage avec vous.


Les arbres.

Les arbres sont des voisins comme le boulanger, le garagiste. Ils vivent à côté de nous, ils échangent leur ombre contre des seaux d'eau et chacun retourne à ses problèmes, ses coups de vent.

Caresser la peau d'un arbre ne va pas plus loin que serrer la main du boulanger.

               Georges L. Godeau (Venez, je vous emmène... - Les éditions ouvrières)

Comments

[jenofa]

Les arbres sont nettement moins envahissants que certains voisins.Moins bruyants que certains également, surtout le garagiste.Euh---, là, j'ai cassé l'ambiance---

[Jean-Claude Touzeil]

Pas du tout, Jenofa ! Tu apportes ta contribution. merci aur passage... Après, tout est affaire de voisinage...

[Cécile]

Oui mais ... il y a des gens qui ne serrent pas la main du boulanger, alors comment veux-tu qu'ils pensent à ne serait-ce que regarder un arbre ?

[Jean-Claude Touzeil]

Tu as (malheureusement) raison... Il n'empêche que l'image de Godeau reste forte.

[Yves]

Tu peux aussi m'embrasser.

[Jean-Claude Touzeil]

J'ai la faiblesse de penser que ce message ne m'est pas adressé... (snif !...)

[Martine]

Et si je vous serre la main à tous les deux, ça le fait ?

[Jean-Claude Touzeil]

Pour moi, c'est oui, bien sûr...

[Yves]

... pas plus loin que serrer la main d'un boulanger et on sent – on sait – bien que chez lui c'est vital.

[Jean-Claude Touzeil]

Je suis même certain que c'est également vital pour tout le monde...

Exemple récent : sur l'autoroute, au péage, je choisis toujours d'aller au guichet où il y a un humain...