
Treizième balise, le long du bois : Guy, souriant, vient de lire son poème...
Cette certitude
Tu partiras un jour
Et ce sera le vent
Et ce sera le froid
Tu partiras nous laissant seuls à jamais
Toi et moi dans la nuit de vivre
Me laissant hagard au seuil de l’autre nuit
Et ma plainte n’aura pas d’échos
Et ma plainte se taira simplement
Contre les murs infinis de ma prison
Et le temps fera son effort de temps
Parfois même certains jours
Il m’arrivera de penser moins à toi…
… Ce sera alors d’une tristesse
insurmontable
Guy ALLIX
(inédit)