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6 septembre 2008 6 06 /09 /septembre /2008 04:27
Il arrive que des amis pensent à vous pendant les vacances... Et qu'ils reviennent avec des photos...
Ces deux-là ont été prises dans les jardins de Marqueyssac, en Dordogne, à quelques kilomètres de Sarlat, en plein Périgord noir.
Dans le parc du château, vous pourrez vous promener au milieu de 150.000 buis centenaires qui sont, paraît-il, taillés à la main. (Une balade virtuelle préalable sur Internet est recommandée pour vous faire une idée de ce qu'on appelle l'art topiaire.)
Et là, au hasard des six kilomètres de chemins, vous tomberez sans aucun doute sur une petite maison : c'est l'asile du poète...
On ne sait pas exactement si le mot "asile" est à prendre dans le sens d'abri, de refuge, ou dans celui d'établissement spécialisé pour malades mentaux.

Merci en tout cas à Catherine, Christophe et Théo pour leur "trouvaille"...

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commentaires

K
Branché donc le poète  ,mais  aussi  en veille .D'ici et d'ailleurs : "Dans ce monde nous marchons sur le toit de l'enferet regardons les fleurs "Issa Bon Dimanche
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J
<br /> Merci pour le haïku "qui dit tout..."<br /> Jacques Bertin, lui, écrit : "Nous tenons la lampe allumée..."<br /> <br /> <br />
Y
« Au moment où les hommes de justice mettent la main sur la Esmeralda, Quasimodo saute dans la place, repousse les archers, saisit la Esmeralda dans ses bras, et se jette dans l'église avec elle.QUASIMODO.Asile ! asile ! asile!LE PEUPLE.Asile ! asile ! asile! »(Victor Hugo, La Esmeralda, IV, 4)
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J
<br /> Imparable le coup de l'asile dans l'église... (Quoique les sans-papiers à Saint-Bernard...)<br /> Ah ! ce Victor ! Il a réponse à tout...<br /> <br /> <br />
K
J'y vois plutôt un lieu  propice à la rêverie du poète , tel que celui évoqué par La fontaine dans le songe d'un habitant du Mogol: "Solitude où je trouve une douceur secrète ,lieux que j'aimai toujours ,ne pourrai-je jamais ,loin du monde et du bruit,goûter l'ombre et le frais ?Oh!qui m'arrêtera sous vos sombres asiles  ?"Avec sa délicieuse conclusion:"Quand le moment viendre d'aller trouver les morts ,j'aurai vécu sans soins et mourrai sans remords ".Tout un art de vivre que les souvenirs scolaires de l'auteur nous font peut-être ignorer.Bon week-end  !
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J
<br /> Ce n'est qu'à la fac que j'ai pu réaliser la "grandeur" de notre fabuliste, auteur par ailleurs d'oeuvres qu'on n'étudiait jamais à l'école...<br /> Quant à "l'asile", cela me semble une image désuète et quelque peu stéréotypée tant le poète d'aujourd'hui doit être "en prise" avec le monde qui l'entoure.<br /> <br /> <br />
A
Est-ce qu'un poète peut- parfois- être lui-même un asile?Et -Anska-quel sens peut-on attribuer au mot asile?
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J
<br /> Pour répondre à cette question fondamentale (!), tentons l'anagramme. Tu as le choix : <br /> 1) Aèdes, lui, pote... <br /> 2) Diète à poules.<br /> <br /> <br />