...dans les blanches marges du poème.

Balise n° 13 : en l'absence de Jean-Pierre Nicol, retenu chez les Ch'tis, c'est Eric Sénécal, autre pilier du Printemps, qui lit "Où le chardon devient mésange..."

Où le chardon devient mésange

quelque chose du miracle de vivre

s’est mis doucement en chemin

avec le vent la rose et le lupin

avec ce bleu retenu par les mains

un matin de luzerne et de bonne aventure

simple comme l’été tendre comme le pain

et c’est ce bout d’espoir qui flambe

à l’horizon des blés et des corbeaux

quand la folie a semé ses mots

dans les blanches marges du poème

Jean-Pierre NICOL

(Entre l’oiseau et le vent

éditions Ecbolade )

Comments

[Yves]

Où l'on voit Éric Sénécal photographier le centre de la Terre, sans même regarder.

[Jean-Claude Touzeil]

Zut ! tu as découvert l'envoyé spécial de Jules Verne...

[Martine]

Dans un tel paysage, on est prié de ne pas faire passer le TGV !

[Jean-Claude Touzeil]

C'est juste. On accepte à la rigueur le petit train d'Interlude, celui de l'époque de la préhistoire de la télé...

[Anne Onim]

Un proverbe bantou assure que:"Ch'est à ch'pié d'ech'l'âbe qu'o connoît ch''bokillon". J.P.Nicol en est un bon.

[Jean-Claude Touzeil]

Un autre proverbe, bambara, je crois, déclare : "Celui qui a la diarrhée n'a pas peur de la nuit."